Saturday, December 31, 2011

Sur L'Europe, LEuro, Diplomatie et Nicolas MOSSAD Sarkozy....



But for all the noble pretensions of the Congress of Vienna or the European Union — or the nightmarish spread of Napoleon's Continental System and the Third Reich — and for all the promises of European-born fascism, communism and socialism, the result is always the same: disunion, acrimony and infighting....

That schizophrenia is what we should expect from dozens of cultures and histories squeezed into too small a continent full of lots of bright — and quite proud — people. Every new Europe always ends up as old Europe...




Sur L'Europe, LEuro, Diplomatie et Nicolas MOSSAD Sarkozy....


Il y a plusieurs niveaux de lecture de l’ agitation qui tient lieu de » politique etrangère » a Sarkozy. La France noyée en Europe n’ est plus en mesure de donner un ton dominant à sa position. On lit souvent que l’ Allemagne agit bien plus efficacement sans la grandiloquence de la France. A l’ exterieur Sarkozy transpose son » protagonisme à outrance » de politique interieure . Autant en France il beneficie d’ une presse servile qui se prete a son petit jeu, autant a l’ exterieur il se fait tancer car il oublie que ses interlocuteurs ne sont pas aveugles...


Mais cela ne touche pratiquement pas le français qui ne lit pas la presse etrangere.La politique exterieure de Sarkozy lui sert donc avant tout de » miroir grandissant » pour influencer son electorat. C’ est avant tout un outil de » Com » a usage interne. Cela permet aussi de comprendre que la France diminuèe economiquement et politiquement par 36 ans de derive financiere ( le declin commence le 3 janvier 1973 avec la loi Giscard sur la suppression du privilege de la banque de france de preter à l’ Etat – èmasculation financiere transposèe dans l’ article 123 du traitè de Lisbonne ) n’ a plus les moyens d’ avoir une politique etrangere respectable.Les responsables sont Giscard, Chirac, Mitterand, Chirac, Sarkozy mais aussi les français qui elisent et reelisent des NAUFRAGEURS....


Tout est question de mesure en èconomie: Si vous avez une croissance annuelle de 4 a 5 % vous pouvez supporter un endettement de 20 a 40% du PNB car vous depensez un peu plus de vos rentrèes fiscales en vue de produire plus. Au-delà de 40% la dette devient un fardeau insupportable à fortiori quand la croissance tombe a 1%. Concernant la loi Giscard il est flagrant qu’elle a servi a placer l’ Etat en situation de dèbiteur alors qu’ il ètait en situation de souverain. C’ est là une question de règime politique.

Giscard a dèliberement rabaissè la souverainetè de l’ Etat, pour en faire un client comme un autre des èpargants et des banques . La seule manière de gèrer cet abaissement de l’ Etat c’ est de faire appel à l’ èpargne nationale. Cela a fonctionnè un temps avec l’ emprunt Giscard et tout allait bien.Cela fonctionne encore comme cela au Japon ou ce sont les Japonais qui placent leur èpargne en Bons du Tresor Japonais.Dès que le niveau d’ endettement devient disproportionnè par rapport à la croissance , l’ Etat doit offrir des taux beaucoup plus élevès pour financer le dèficit.La comparaison de la loi Giscard avec le Japon (220% de dèficit ,inflation faible, PNB faible, forte exportation , forte epargne , Banque du Japon preteur de derniere instance pour son pays mais aussi pour toute l’ Asie ) prouve qu’il est FALLACIEUX de justifier l’ abaissement de souverainetè de L’ Etat pour des raisons de lutte contre l’ inflation.3 facteurs ont coulè la France depuis 1973 : Desindustrialisation- Etat couteux a gestion » socialiste » – deséducation+ déresponsabilisation des individus :L’ Equation Etat-Monnaie-Richesse repose sur 3 pieds, sciez le pied Etat( et sa banque ) elle tombe pour se situer a un niveau ou la richesse ne depend que de la lutte entre la Monnaie ( les financiers ) et la Production ( entrepreneurs-salariès ). Il devient alors très facile à la Monnaie ( avec sa doctrine monètariste )qui n’ a plus la concurrence de l’ Etat souverain et de sa banque centrale pour la creation monètaire 1° ) de la rarefier 2°) de dèplacer la production de richesse ailleurs ( Asie ) 3°) de provoquer l’ austeritè ad vitam eternam ou meme la faillite ( Grece Italie France bientot) des Etats.


Ici doit intervenir un choix gordien, une dècision cruciale en Europe entre 3 directions: Austeritè eternelle/Cassure de la zone Euro et repli des Etats sur leur monnaie nationale ( avec remboursement des OAT aux calendes grecques )/Fiscalitè commune et Eurobonds communs a la plupart des pays ( sauf PIIGS ) . Ce choix dèpend de Mme Merkel , or elle refuse les Eurobonds ( qui renchèrierait son emprunt), et ne souhaite qu’une fiscalitè commune. Donc l’ Europe va dans le mur de la domination allemande.Le maillom faible qui va cèder sera l’ Italie....